Pourquoi il ne faut pas investir dans sa résidence principale ?
Selon les impôts français, « le lieu principal de résidence est le lieu de résidence au 31 décembre de l’année au cours de laquelle les revenus ont été perçus ». La notion de résidence principale est, à proprement parler, essentielle au niveau juridique et fiscal.
En ce qui concerne l’INSEE, elle définit la résidence principale comme « un logement qui est normalement et principalement occupé par une ou plusieurs personnes du même ménage, par opposition à un deuxième logement ». La résidence principale est donc le lieu où le contribuable et sa famille vivent et travaillent toute l’année. Il est impossible d’avoir deux maisons principales.
A lire également : Les meilleurs prêts immobiliers pour investir dans l'immobilier
Plan de l'article
Avez-vous besoin d’acheter ou de louer votre maison principale ?
La question est souvent cornaline et la réponse ne sera pas la même pour tout le monde. Acheter ou louer votre maison principale dépend principalement de sa situation personnelle, de son travail, de son désir de stabilité, de son budget, de ses besoins du moment, mais aussi de son désir ! L’INSEE note que « 58 % des Français possèdent leur résidence principale, les autres sont locataires ».
Lire également : Acheter des parts de SCPI pour investir dans la pierre ?
Louez votre maison principale
Pour certains, la location de votre résidence principale est synonyme de liberté. C’est en effet une motivation pour beaucoup de Français qui ne veulent pas s’ancrer dans un lieu particulier, ou pour ceux qui voyagent régulièrement en raison de leur travail.
En passant, certains préfèrent rester dans le temps de location pour économiser pour réellement acheter sa résidence principale. Lorsque vous êtes à la recherche d’une propriété à louer, vous devez payer le coût de l’agence, s’il est naturel que vous trouvez votre propriété, et payer un acompte correspondant à un mois de loyer exclusif coûts. Enfin, il est noté que parfois la situation personnelle ne se prête pas à l’achat et reste une période transitoire, comme après un divorce, pendant une période de chômage, etc.
Acheter votre résidence principale
Selon le magazine L’Express, « pour la plupart des Français, l’achat de votre résidence principale nous permet de construire une richesse tandis que l’argent du loyer est jeté par les fenêtres ». En plus de la nécessité d’ancrer les gens, la disposition et la disposition de votre maison a ses limites si vous êtes locataire.
Bien sûr, le côté financier est différent si vous êtes le propriétaire, puisque l’impôt, il devra payer l’impôt foncier en plus. Au moment de l’achat, il sera également nécessaire de payer les frais de notaires d’environ 7% du prix de la propriété (réduit si la propriété est neuve). Enfin, il appartient au propriétaire d’entretenir et de réparer sa propriété à l’extérieur et à l’interne. Enfin, si propriétaire d’un appartement dans un immeuble, il sera nécessaire d’égaliser le coût de la copropriété.
Investir dans une résidence principale en cas de rentrées
Avec un retour d’argent, surtout si c’est inattendu (bonus, don, héritage, etc.), on peut se poser la question d’investir dans sa résidence principale. Même s’il s’agit d’un faible rendement d’argent, il peut quand même être utilisé comme contribution à l’achat d’une résidence principale. Cet avantage permettra sans aucun doute d’obtenir un crédit immobilier plus substantiel et d’évaluer vos projets à l’augmentation.
Le crédit et la résidence principale
Selon l’Autorité de Surveillance Prudentiel et de Resolution (ACPR), la durée réelle des prêts immobiliers en France est de 7,1 ans. Selon la même autorité, il pourcentage moyen d’un crédit immobilier stable pour Janvier 2020, à 1,13%. Selon une étude de France Info, le nombre de prêts immobiliers a explosé en France en 2019, atteignant des sommets totalisant 250 milliards d’euros ».
En effet, le crédit reste la meilleure façon d’acheter votre résidence principale. En France, la durée minimale d’un prêt immobilier est de 5 ans et jusqu’à 30 ans (selon votre âge au moment de l’inscription). Le prêt moyen reste 20 ans.
Aujourd’hui, il existe également de nombreuses aides d’État pour acquérir sa résidence principale. Parmi les prêts immobiliers les plus courants, nous notons :
Le prêt à taux zéro (PTZ)
Le PTZ est destiné uniquement aux débutants et permet de financer une partie de sa résidence principale. Le PTZ peut être complété par d’autres prêts tels que le plan de logement, le prêt conventionnel, le prêt à l’adhésion sociale. Il est sous réserve d’un plafond de ressources.
Le SPG est destiné à l’achat ou à l’amélioration de sa résidence principale. Le SIP offre un taux inférieur à celui du prêt fixe. Il est également assujetti à un plafond de ressources.
Prêt immobilier (PEL)
Le PEL permet de financer l’achat de sa maison principale, mais aussi les travaux de construction ou de rénovation. Une économie à l’avance est essentielle pour bénéficier du PEL.
Prêt au logement (PAL)
Plus communément appelé « prêt employeur de 1 % », le PAL s’adresse aux employés d’une entreprise qui participe à l’effort de construction. Il peut compléter un prêt avec accord.
Le prêt conventionné (PC)
Le PC est garanti par l’Etat. Il est proposé par la majorité des institutions bancaires.
La résidence principale est soumise à l’impôt sur le patrimoine immobilier (IFI). Néanmoins, le gouvernement accorde une rémunération de 30 % appliquée à la valeur marchande des logements. En conséquence, votre résidence principale n’entrera que 70% dans le calcul de l’impôt sur le capital.
De plus, dans le cas de la revente et de la plus-value à votre résidence principale, il est à noter qu’elle ne sera pas imposée . Ni le montant de cette valeur ajoutée ni la durée de conservation du logement ne seront pris en compte.
Enfin, si vous effectuez des travaux d’économie d’énergie dans votre résidence principale, vous pouvez bénéficier (sous réserve des conditions d’éligibilité) du crédit pour la transition énergétique (CITE).
Déménager votre résidence principale hors de France
L’ assujetti qui transfère sa résidence fiscale au cours de l’année est considéré par l’administration fiscale comme résident français entre le 1er janvier et la date de son départ de la France. En cas de transfert de sa résidence principale hors de France, il importe qu’il soit notifié à l’administration fiscale au cours de l’année du transfert. Vous devez remplir deux déclarations, à savoir :
Une déclaration de départ
Le retour 2042 sera nécessaire pour déclarer tous les revenus reçus au 1er janvier de ce départ.
Une déclaration après le départ
Après le départ, il est nécessaire de compléter l’expédition de retour 2042NR pour déclarer les recettes provenant de la source française reçues après votre départ.
Tout assujetti qui a son domicile fiscal en France est imposé sur l’impôt sur le revenu, qu’il soit ou non de France ou proviennent de sources étrangères. Les assujettis qui transfèrent leur résidence fiscale hors de France ne sont imposés que sur ces revenus provenant de sources françaises, à savoir :
- les revenus provenant de biens immobiliers situés en France ;
- les revenus des titres français ;
- les revenus provenant d’entreprises établies en France ;
- les revenus provenant d’activités professionnelles en France;
- les plus-values liées aux actifs français.
En ce qui concerne la valeur ajoutée réalisée par les nouveaux expatriés, la loi de finances de 2019 stipule à l’article 43 « qu’elle a introduit une exonération de la valeur ajoutée réalisée par les expatriés qui, après avoir quitté la France et au plus tard le 31 décembre de l’année suivante, leur ancienne résidence principale en France, lorsqu’ils s’installent dans un pays de l’UE ou dans un pays ayant conclu un accord d’assistance administrative ». Cette clarification a donné à la a permis d’aligner le droit des expatriés sur celui des résidents français qui vendent leur résidence principale.
Déménagement d’une résidence principale à un investissement locatif
Si vous voulez déménager, il n’y a aucune obligation de vendre votre résidence principale, puisque vous pouvez la louer. Dans un premier temps, il est conseillé de se tourner vers un professionnel de l’immobilier qui peut vous aider à réaliser une étude de marché et à faire une estimation de votre propriété. Selon cette étude, vous pouvez alors décider de vendre ou de louer, et donc finalement commencer à louer des investissements immobiliers.
Pour ce faire, vous pouvez également vous adresser à un professionnel qui vous donnera une estimation du loyer, la tendance proche de chez vous pour ce type de propriété, etc. Si vous ne vous sentez pas prêt à gérer une propriété, vous cherchez un locataire, vous feriez mieux de confier cette propriété à une agence. Cela, bien sûr, entraînera le coût des agences. Dans vos calculs, vous ne devriez pas oublier l’impôt foncier qui sera toujours à vos frais, tous les paiements mensuels restants de votre crédit, ainsi que le coût du travail.
En louant votre propriété, vous serez en mesure de construire un patrimoine et aussi de préparer votre pension. En outre, en louant votre propriété, vous pouvez profiter de dispositifs d’allégement fiscal tels que le LMNP (si vous louez meublé), ce qui vous permettra des réductions d’impôt parfois très intéressantes.
Toutes nos informations sont naturellement génériques. Ils ne tiennent pas compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des recommandations personnelles pour effectuer des transactions et ne peuvent être considérés comme des conseils d’investissement financier ou une incitation à fournir instruments à acheter ou à vendre. Le lecteur est seul responsable de l’utilisation des informations fournies, sans possibilité de recours contre l’éditeur de Cafedelabourse.com.