La perte d’un proche est un évènement très douloureux à vivre. Raison pour laquelle elle ne doit pas en plus impacter la situation personnelle de vos proches. Avoir à gérer des dettes après qu’une personne soit décédée peut s’avérer particulièrement complexe. Malheureusement, nombreuses sont les familles à se trouver confrontées à de telles difficultés.
Mais alors, que se passe-t-il concrètement lorsque l’emprunteur disparaît de façon prématurée ?
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Une assurance décès pour protéger les familles en cas de départ soudain
Lorsqu’une personne souscrit un emprunt immobilier, elle ne pense pas forcément à la mort. Pourtant, au moment d’emprunter une somme conséquente, il est impératif de garder en tête tous les cas de figure. Parmi lesquels protéger sa famille sur un plan financier. C’est le rôle d’une assurance emprunteur proposant une garantie décès.
Prenons le cas de la compagnie d’assurance Malakoff Humanis. La couverture décès qu’elle propose est destinée à prendre le relais sur le remboursement de votre crédit si jamais vous deviez disparaître prématurément. Pour être plus concret, dans les semaines suivant votre disparition et après quelques démarches, la compagnie d’assurance verse directement à la banque le capital restant dû.
Vos héritiers n’ont ainsi aucun souci à se faire, ni aucune dette à assumer. Même si cela peut s’avérer futile dans un contexte aussi compliqué, soulignons que les héritiers peuvent ainsi conserver le bien immobilier sans aucune charge financière. Il n’est donc plus obligatoire de vendre la maison familiale afin de rembourser l’emprunt.
Le point sur la quotité
La quotité représente le montant pris en charge par la compagnie d’assurance en cas de décès. Cette dernière est étudiée au préalable avec l’assuré, qui doit choisir son niveau de couverture. En optant par exemple pour une couverture à 100 %, le souscripteur a la certitude que l’intégralité du prêt est remboursée à la banque en cas de décès. S’il opte en revanche pour une quotité de 50 %, la moitié seulement sera reversée à la banque, et dans ce cas précis, la famille hérite du reste de la dette.
Les risques pour les héritiers
Si vous ne disposez pas d’une assurance décès et que vous disparaissez plus tôt que prévu, vos proches se retrouvent dans une situation complexe. En effet, après votre départ, la somme à rembourser est toujours présente. Et concrètement, elle fait partie intégrante de votre succession.
Dans ce genre de situation, vos héritiers se trouvent face à 3 options possibles.
Accepter la succession
À l’occasion d’une succession, les héritiers récupèrent l’ensemble de vos biens. Cependant, il en va de même avec vos dettes ainsi qu’avec votre prêt immobilier en cours.
Accepter la succession à concurrence de l’actif net
Il s’agit d’une situation et d’une solution complexe pour de nombreuses personnes. Dans la pratique, les héritiers ne doivent payer les dettes qu’à hauteur de la valeur des biens dont ils héritent.
Le renoncement à la succession
Enfin, il est tout à fait possible de renoncer totalement à la succession. Malheureusement pour eux, vos légataires n’héritent de rien certes, mais ils ne doivent rien à personne non plus. Même si cette dernière option peut sembler drastique dans des circonstances aussi dramatiques, il s’agit parfois de la seule solution viable.